11/11/2010
Jeune et poilu
Dessous les champs des forçats
On dort en chien de fusil
Pauvre soldat
J’ai vingt ans, tombé ici
Inconnu pour l’ennemi
Et pour la France
Je serre ma baïonnette
Près de mon cœur en silence
Pauvre squelette.
09:57 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
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