18/03/2011
Un cèdre
Le cèdre dans la cour.
Combien ont effleuré son tronc, ses branches, tandis que les saisons filaient derrière ma vitre.
Qui se souvient de cette tornade qui faillit l'abattre, sa cime se prosternant à ses pieds.
Ce géant que je finis par ne plus voir, le tronc coulé dans le béton.
Il m'avait accueilli et puis il est monté si haut, nous l'avons tous oublié.
Ce matin, nous nous sommes croisés à nouveau et je l'ai salué.
19:32 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Merci.
Merci pour tout.
Surtout pour le cèdre.
Écrit par : lidia | 08/04/2011
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