21/12/2012
On oublie
Dans les couloirs glacés
Il est minuit
Et plus encore
Les nuits sont blanches
Comme les murs
Ceux qui vont mourir
Ne vous saluent pas
Filles et fils indignes
La bête
- cette vigne qui sèche
- ce mûrier irréductible
- ce voisin qu'on oublie
- cet enfant qu'on oublie
Ces vieux qu'on oublie
C’est ainsi,
On couche les miroirs
Entre quatre murs blancs
Dans un lit glacé
On visite
Jetant ici et là
Un regard distrait
Sur des pieds
Un miroir se brise parfois
Dans les couloirs glacés
Il est minuit
Et plus encore
Dans l’ascenseur déjà
On oublie.
21:16 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
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