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08/01/2013

Gare

Un café rêve sur le zinc
Et sa maîtresse broie du noir
J'en suis dingue,

Elle est belle comme un hasard
Un train s'arrache du brouillard
C'est le sien,

Son café noir ne rêve plus
Il est froid ainsi qu'un matin
Superflu.

12:06 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (3)

Commentaires

Un instant fugace, une femme pressée, un train qui arrive... "un café rêve sur le zinc", j'adore !

Écrit par : Nhand | 10/01/2013

Merci !

Écrit par : aliscan | 10/01/2013

Une atmosphère à la Paul Delvaux, une gare déserte, un train qui s'éloigne , la solitude ...

Écrit par : nicéphore | 01/04/2013

Les commentaires sont fermés.