11/11/2013
Bohème
Ma bohème fut vide
Sans éclat ni Pont-Neuf
Mes poches étaient solides
Et mon pantalon neuf...
Mon ciel à la maison
Ne portait pas d'étoile
Mais la mouvante toile
Des ombres d'un plafond...
Et j'allais infidèle
J'allais sous la grande-ourse
Mais jamais sous le ciel
je n'ai suivi sa course.
18:45 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Je n'ai jamais suivi la course de la grande ourse non plus.
Très beau poème sur des souvenirs. Bon week end.
Écrit par : elisabeth | 23/11/2013
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