04/12/2013
Misère
Un chat traînait sa misère
Quand il vit sous un réverbère
Un greffier pansu :
" Un tel ventre, jamais encore
je n'en avais vu !
miaula-t-il avec effort
- Il ne tient qu'à toi d'avoir le même,
matin et soir, je fais les poubelles,
je mange à ma faim.
- Les poubelles ! Plutôt mourir."
Dit-il dans un dernier soupir.
Il mourut à la fin.
L'orgueil ne nourrit
Ni le corps, ni l'esprit.
17:15 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Il n'avait qu'à réfléchir au lieu de pousser une gueulante !
Écrit par : elisabeth | 11/12/2013
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