16/01/2010
Disparition
Le zinc a disparu
Les murs sont recouverts de sacs
Les serveurs sont chinois
On dirait une maroquinerie
Je rentre, je m'assois sur une chaise isolée
Une jeune fille passe, me regarde étrangement
Je commande un café, il ne vient pas
Je demande encore : "vous êtes ici dans une maroquinerie"
La jeune fille au sourire charmant est un peu inquiète
Je sors laissant entre ces murs le cadavre de ma jeunesse
19:24 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Bonne année, Aliscan et qu'elle soit celle de jeune filles qui passent et au sourire charmant , sans regarder le cadavre de nos jeunesses...
Écrit par : nicéphore | 16/01/2010
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