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05/03/2012

Un café

Tout fumait dans ce bar
Le plafond écumait
Dessus la misère d'un matin

Un vieil arabe au regard fixe
S'accrochait au zinc
A quoi rêvait-il ?

A quinze ans
On ne voit que l'écume
Et les longues jambes de la patronne

21:11 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

29/02/2012

Marc Cohn Walking in Memphis

18:50 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

28/02/2012

Gare

Un café rêve sur le zinc
Et sa maîtresse broie du noir
J'en suis dingue,

Elle est belle comme un hasard
Un train s'arrache du brouillard
C'est le sien,

Son café noir ne rêve plus
Il est froid ainsi qu'un matin
Superflu.

21:00 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

24/02/2012

Zinc


Tandis qu'assoupi, un vieillard
ronflait sur le zinc,

s'élevait la triste complainte
du café noir.

Cœur déconfit, brouillard
le client matinal,
accrochait de pauvres regards
au plafond sale.

20/02/2012

La France escorte

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06/02/2012

Gloups...

31/01/2012

Le vieil homme qui n'avait plus de voix

Le vieil homme n'a plus de voix
il témoigne pourtant
ses yeux et ses mains
et son beau visage
et tant d'horreurs vécues et vues à travers ces yeux
tant de poings serrés et de révoltes anéanties
et ce beau visage
et ce rire
et ces yeux lumineux
ces yeux qui ont vu des enfants descendre
quelques marches rouges
ces pieds qui ont foulé des terres ensanglantées
ces yeux piqués par la cendre
ces beaux yeux
ces yeux terribles
ces enfants qui descendent
et ce visage
ce beau visage qui malgré tout sourit encore
et ces yeux lumineux
et ce sourire d'enfant.
 
Affectueuses pensées à Monsieur S 

15:07 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

21/01/2012

Extrait du film Blow-Up (1966)

GIF, GIF, GIF, HOURRA !
Vous pouvez désormais créer des billets photo avec des GIF animés de 1 Mo (la limite jusqu’ici était de 512 Ko). Woohoo !
GIF réalisé par iwdrm - Extrait du film Blow-Up (1966)

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01/01/2012

Voeux 2012



Très bonne année à toutes et à tous !

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24/12/2011

Joyeux Noël

C'est la ville endormie de neige
Le silence fol et feutré 
Quelques arpèges
 
S'en vont par une cheminée
Dans l'air aux flocons mélangés
Quelques notes,
 
Alléluia dans le ciel
Une étoile nous emporte
Joyeux Noël.

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22/12/2011

L'ennemi dans la glace - Alain Chamfort

20:42 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

14/12/2011

C et B

Dans les faubourgs de ma mémoire
Les rues portent fontaines
Les passants sous la lune noire
Sont des ombres lointaines
 
Mais dans le jour qui vient, la nuit,
Je revois vos visages
Vous dormez, sans pluie, sans bruit,
Sans nuage.
 

                                                         A C et B.

17:26 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

03/12/2011

Hiver

Les matins blêmes portent nuit
Et des bijoux de pacotille,
Accrochant aux semelles des gens
leur jeunesse qui fout le camp.
 
Je me lève. Tout a disparu.
Dans tes yeux, dans ma rue.

18:12 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

11/11/2011

11 Novembre

Nous irons dans des noirs sublimes
Éteindre sous le marbre
le feu de nos amours
L'ombre des arbres sera notre soleil
et le chant des oiseaux désormais inutile
nous laissera froids et immobiles.

20:42 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

09/11/2011

“A boy’s best friend is his mother.” (psycho 1960)

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14:24 Publié dans Giff | Lien permanent | Commentaires (0)

20/10/2011

Papa va vivre.

Petite maison, toute petite maison. Maison blanche avec un chapeau pointu sur la tête. Sous le chapeau une famille. Enfin, dans cette maison blanche au chapeau pointu vivait une famille. Une petite famille. Une dame, son compagnon et deux magnifiques enfants. Je les voyais partir d'un oeil distrait ces marmots vers l'école que fréquentaient aussi mes filles. Mais cette maison au chapeau pointu posé sur la tête, jamais je ne l'avais remarquée. Comment d'ailleurs puisque la rue où elle dormait, était recouverte de maisons blanches aux chapeaux... Et nos filles et nos fils trottinaient chaque matin vers l'école dans la beauté des jours où l'innocence rend heureux. Pourtant un détail aurait dû attirer mon attention ; cette maison parmi les maisons s'était joliment baptisée Villa Rosa. Villa Rosa ? Elle n'était point rose mais d'un blanc passé. Une villa ? elle aurait largement tenu dans l'arrière-cours d'une ferme. Villa Rosa ? Pourquoi pas. Cela donnait une touche de gaieté, peut-être un peu de couleur lorsque la neige glissait le long des toits. Les hivers sont longs en Lorraine, la lumière fantomatique nous effacent parfois de longues semaines... alors un peu de couleur, pourquoi pas. On ne voit parfois que les enfants, les yeux des enfants, les jeux des enfants et on se dit "ils doivent être heureux dans leur petite maison blanche". Villa rosa, c'est presque certainement la maison du bonheur. Mais il l'avait dit l'adorable enfant à son gentil voisin "mon père est fou, il veut nous tuer". Le monsieur d'un certain âge l'avait rassuré avec quelques banalités "c'est un passage difficile, tout va s'arranger..." ; l'enfant était retourné chez lui le coeur retourné de n'être pas entendu. Tout avait commencé par de violents échanges d'insultes " tu ne partiras pas, tu ne partiras jamais, plutôt crever", maman avait répliqué avec "des pauvres types" et des "ce n'est pas toi qui m'en empêcheras". Oui je me souviens, les yeux de mon père étaient des braises ardentes et son visage n'avait plus rien d'humain. Je crois qu'il avait le même visage lorsqu'il nous a tués. Cette nuit là, je dormais sans doute, peut-être regardais-je les étoiles à travers le vélux. Parfois lorsque je ne peux pas dormir, je fixe les étoiles et j'imagine que je suis heureux. Mon vélux était fermé, je ne dormais pas, pas encore. Je crois que j'aimais la nuit ; j'aimai fixer dans le noir des univers inconnus et silencieux. Mon petit frère respirait doucement, les bras parallèles au corps couché sur le dos. Moi je n'ai jamais pu dormir sur le dos mais cela n'a plus aucune importance. Oui, je comptais peut-être les étoiles, elles sont tellement nombreuses. Parfois se faufilent entre elles des avions que je ne prendrai jamais, ils traversent l'univers fini de mon vélux et disparaissent dans la nuit ou dans un nuage. Je n'ai pas peur et pourtant je compte les étoiles. Et ce fut l'explosion, une explosion de cris, de porte qui claque, une voix aigüe qui se heurte à une voix grave ; une porte qu'on ferme définitivement, ma pauvre maman tu n'en sortiras jamais de cette pièce. Et pourquoi ne dormirais-je pas ? Je dormais, je rêvais sans doute, sous le chapeau rouge de ma maison. Il est monté, son pas était lourd, chaque marche en bois gémissait, ma mère gémissait, mon petit frère s'était réveillé, les bras toujours le long du corps, les yeux ronds. Ma mère disait souvent que c'était le portrait craché de son père. Je ne dors jamais sur le dos, jamais comme les morts ; je me mets sur la tranche dans un équilibre précaire. Il n'a pas hésité, le fusil pointé vers mon visage, il a tiré tout de suite. Mon frère est resté sur le dos, les bras parallèles, déjà mort. Je crois que ma mère crie encore. Je n'ai rien entendu la Villa Rosa est trop loin et je dormais, je vous dis que je dormais. Il s'est raté cet imbécile, une balle a ricoché sur ses os et  ressortie avant de se ficher dans ma porte. Durant son court voyage, elle a tout raté, le coeur, les poumons, tout. Il vit, il va vivre. Je suis bien content, papa va vivre. 

 

 

16:02 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (2)

15/10/2011

Poupée tracas

Je n'ai plus peur, poupée tracas

Poupée de papier que tu froisses

Entre tes doigts

 

Sous l'oreiller, poupée de glace

Poupée de son et de grimaces

Ton sentier noir

 

Tes rats qui croquent la maison

Leurs ombres qui dansent le soir

Sur tes plafonds

17:08 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1)

16/09/2011

Vainqueur

MONTEBOURG.

26/07/2011

Fils d'argent

Sur le sentier noir j'ai couru vainement

Il est tard, mes nuits tissent des fils d'argent

15:17 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

23/07/2011

Marie

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03/07/2011

SITUS INVERSUS


 

- Étrange, comprends pas...

- Un problème docteur ?

- Non, non, c'est mon stéthoscope... j'entends rien... vous n'êtes pas morte ?

- ?

- Excusez-moi, une blague stupide. Respirez très fort... merde... il a l'air de marcher pourtant !

- Je vous fait marcher ! J'ai le cœur à droite...

- Le cœur à droite ?

- Oui, enfin, j'ai plutôt le cœur à gauche mais j'ai le cœur à droite.

- ?

- J'ai une malformation, je vous rassure, je ne suis pas un zombie.

- Évidemment...

- Et vous ?

- Moi ?

- Vous avez plutôt le cœur à gauche ou à droite ?

- Plutôt à droite...

- Évidemment... c'est dommage. Vous devez me trouver indiscrète.

- Non... vous savez dans ma famille, être de droite, c'est quasiment une vocation... mais revenons à votre cœur. Celui qui bat. C'est ma foi vrai... il est à droite. C'est très déstabilisant pour un médecin, vous savez...

- A droite, à gauche... j'ai le cœur d'une midinette. Il bat trop vite, trop souvent et pour trop de monde.

- Pour ce mal là, je ne peux rien faire... Et le reste, tout est à sa place ?

- Voyez-vous même, le nez au milieu de la figure, toutes mes dents, deux beaux sei...

- Hopopop !... de très beaux yeux...

- Docteur, ne faites pas le joli cœur !

- Vous avez raison, je suis trop vieux !

21:05 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

01/06/2011

Le chat

Le chat ultime
Ce n'est pas lui dans sa robe glacée et crème
Ni cette pie sautillante et sereine
Ni l'herbe du toit qui reverdit
Ni la mousse dans tes yeux
Ce n'est pas l'heure des départs ou presque
ce n'est pas l'heure de la porte qu'on ferme
ce n'est pas l'heure des visites quotidiennes
ce n'est pas l'heure de te parler moins
Le chat ultime
Ce n'est pas lui dans sa robe glacée et crème
Le petit chat est mort, mais ce n'est pas lui.

00:04 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1)

26/05/2011

Le petit chat est mort

Eviter de trop penser à elle Eviter de regarder le jardin Ne pas voir son ombre partout Ranger sa gamelle Ce n’est qu’un chat, un chat Le petit chat est mort.

11:42 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1)

20/05/2011

Appelons un viol un viol

04/05/2011

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Pour une fois qu'on parle de moi :)

 

un-site-evenementiel-poilu.html

 

les-blogs-a-la-une-semaine-18-2011.html

28/04/2011

Brazil-Novos Baianos


podcast
http://e-pop.hautetfort.com/archive/2010/11/24/vendredisque.html

14:36 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1)

24/04/2011

Marie-France Pisier (Sale temps pour nos actrices.)

21/04/2011

Absinthe

Tout au fond du verre une mer

D'ennui l'océan vert

Des fous, des poètes et des nuits

Et le temps qui s'enfuit

 

Sous les ponts ils boiront le vin

Au fil des aubes grises

Des idiots qui ne voient la fin

Ni l'auror que l'on brise

 

Ils boiront, le pas sans souci

ils passeront ainsi

la main sur le cœur à l'adresse

perdue de leur jeunesse.

 

20:53 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1)

18/03/2011

Un cèdre

 

Le cèdre dans la cour. 
Combien ont effleuré son tronc, ses branches, tandis que les saisons filaient derrière ma vitre. 
Qui se souvient de cette tornade qui faillit l'abattre, sa cime se prosternant à ses pieds. 
Ce géant que je finis par ne plus voir, le tronc coulé dans le béton. 
Il m'avait accueilli et puis il est monté si haut, nous l'avons tous oublié.
Ce matin, nous nous sommes croisés à nouveau et je l'ai salué.

 

19:32 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1)

28/02/2011

Annie Girardot

 

Son beau sourire, sa voix... un petit chouia de je ne sais quoi s'en est allé.

 

L'actrice française en mai 1972, lors du festival de Cannes. Crédits photo: AFP

 

23:54 Publié dans Bidouille | Lien permanent | Commentaires (2)