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08/01/2014

Jupon blanc

Voyez-vous ce jupon qui sommeille
Dans l'armoire fermée à clé
Pareil
 
Au linceul couvrant nos années
Aux pas à jamais déposés
Et même
 
Ces mains sur tes dentelles blanches
Ces mains avides sur tes hanches
Sont blêmes. 

00:02 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (2)

04/01/2014

Bonne année à toutes et à tous.

30/12/2013

Anelka

Anelka: "Je ne suis ni antisémite ni raciste"

... c'est juste un pauvre type.

28/12/2013

Jean Rustin Autoportrait 2000

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19:02 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)

23/12/2013

Chaussons blancs

 

Décembre dans tes yeux, j'ai vu
J'ai tout revu dans ces yeux là
J'ai tout perdu

La crèche qui attend ses rois
Le sapin qui n'est jamais droit
Tes yeux d'enfant

 

La nuit blanche à fixer le ciel
Les yeux qui tombent de sommeil
Des chaussons blancs.

                                                                                              Joyeux Noël

16:33 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1)

13/12/2013

Chanson du temps qui passe

Je ne sais chanter
Que des mots tristes
Et dans le cœur, le cyste
Du temps agacé

Que les jours qui s’en vont
Douce ballade
Et le pas des saisons
Promenade

 

Que ma peine enfouie
Sous l’ombre des toits
Les rues la portent, et toi
Aussi.

22:30 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1)

11/12/2013

Parfums 1976

Cette odeur, parfum de la terre
A fait se lever quelques spectres
Du cimetière,

Dans les champs roux, journées champêtres
Chemins de mousse sous les hêtres
Et longues siestes,

 

Les femmes ont des chapeaux de paille
Elles fument des cigarettes
Les enfants bâillent.

19:44 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1)

04/12/2013

Misère

Un chat traînait sa misère
Quand il vit sous un réverbère
Un greffier pansu :
" Un tel ventre, jamais encore
je n'en avais vu !
miaula-t-il avec effort
- Il ne tient qu'à toi d'avoir le même,
matin et soir, je fais les poubelles,
je mange à ma faim.
- Les poubelles ! Plutôt mourir."
Dit-il dans un dernier soupir.
Il mourut à la fin.

L'orgueil ne nourrit
Ni le corps, ni l'esprit.

17:15 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1)

01/12/2013

Putain, mes rideaux...

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Mélancolie

Mélancolie, tes vagues grises
Martèlent des rochers nus
Des rivages à jamais perdus
Des souvenirs qui agonisent,
 
Tombe la nuit sur tes flots noirs
Mon voilier qui s’est perdu
Sur tes eaux sombres et inconnues
Navigue vers un très long soir.

00:18 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1)

25/11/2013

Automne

Même l'automne
Meurt
En hiver

18:49 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1)

18/11/2013

Automne

C'est l'automne que j'aime
Doré sous mes pas
Et dans le ciel
 
Tu me donnes le bras
Je n'aime pas ça
Comme un vieux couple
 
Les années ont taillé
Nos rêves et nos routes
A peine ébauchés. 

19:48 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (2)

17/11/2013

BB par Bert Stern

Brigitte Bardot par Bert Stern..jpg

11/11/2013

Bohème

Ma bohème fut vide
Sans éclat ni Pont-Neuf
Mes poches étaient solides
Et mon pantalon neuf...

Mon ciel à la maison
Ne portait pas d'étoile
Mais la mouvante toile
Des ombres d'un plafond...

Et j'allais infidèle
J'allais sous la grande-ourse
Mais jamais sous le ciel
je n'ai suivi sa course.

18:45 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1)

30/10/2013

Automnes

Voici l'ami des mauvais jours
Qui dépose des feuilles d'or
Sur les faubourgs

Il me semble qu'il pleut dehors
C'est la jeunesse qui s'endort
Sur les pavés

Tant d'automnes ont passé déjà
Les trottoirs sont à peine usés
Sous nos pas.

21:25 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1)

26/10/2013

Chat

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24/10/2013

Chats.

Dans une vie combien de chats
Passent et passent combien
Ont dormi laissant un matin
L’absence de leurs pas
 
Combien dans mes jardins d’hiver
Dorment.  J’ai oublié
Leurs noms. C’est ainsi, on enterre 
Les chats qu’on a aimés.

00:16 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1)

08/10/2013

Nuit

La nuit sépare ceux qui s’aiment
Chacun son côté et les rêves seront bien gardés.
Donc, je rêve seul, couché sur la tranche.
Je bronze aux étoiles.
Sur le velux, il peut bien pleuvoir, je rêve.
Et peu importe cet avion qui scintille entre les étoiles.
Moi, j’ai des ailes.

20:01 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1)

08/09/2013

Septembre

Septembre et tout s'enfuit déjà
Les enfants sont plus grands, plus sombres
Plus loin, je crois

Ils s'éloignent dans la pénombre
Leur regard est celui des ombres
Des inconnus,

De la multitude qui danse
De celle qui sourit et tue
En silence.

22:42 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1)

23/08/2013

Hugo Boris

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        Trois grands fauves, Hugo Boris, éd. Belfond

 

Le portrait de trois prédateurs : Danton, Hugo et Churchill. Trois héros qui ont en commun d'avoir été confrontés très tôt à la mort, d'avoir survécu et d'y avoir puisé une force dévorante. Trois survivants qui ont opposé leur monstruosité à la faucheuse. 

Trois grands fauves, ou comment défier la mort en trois leçons. 

Trois portraits fragmentés et subjectifs, raccourcis saisissants d'une vérité qui échappe aux historiens. Une filiation imaginaire se tisse entre les personnages, dessinant une figure nouvelle. Qu'est-ce qu'un grand homme ? Où est son exception ?


12:39 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

20/08/2013

Solitude

 

Un sourire sur un banc de pierre
Mais on est seul
Et le vent n'est pas pour nous
Ni l'azur
Pas même la pluie
Jamais
Il faut rentrer
Le noir dans le cœur
Je marcherai demain
J'essaierai encore
D'accrocher le soleil
Et un sourire
Et un baiser.

 

Mais pas avec toi.

12:41 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1)

25/07/2013

Zinc

Tandis qu'assoupi, un vieillard
ronflait sur le zinc,
s'élevait la triste complainte
du café noir.

Cœur déconfit, brouillard
le client matinal,
accrochait de pauvres regards
au plafond sale.

 

12:55 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (2)

12/07/2013

Hannetons, l'été sera chaud...

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02/07/2013

Bonnes vacances.

Sur le tarmac derniers élèves
Les fenêtres sont entrouvertes
Sur quelques rêves
 
Liste des noms liste des pertes
Le billet n'a ni queue ni tête
Plus que des chaises
 
Absent absent absent absence
Déjà des cendres sur la braise
Bonnes vacances.

11:26 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (2)

11/06/2013

A quoi bon

 
A quoi bon
Mauvaises herbes
Dans de tristes jardins
Quartiers fanés
A quoi bon 
Te prendre la main
Et ruminer nos champs
Qui n'ont plus de vaches
Mais d'autres maisons
A quoi bon.

16:33 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (3)

04/06/2013

Happe. Alain Bashung

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24/05/2013

Au 77

Ce quartier : un vieux porche vert
Les murs que la vigne rongeait
Toi derrière,

La Cour des Miracles en été
Un caddie blanc abandonné
Bruits de vaisselle,

Tout près, très loin, grondait la ville
des cris, des klaxons imbéciles
Comme un rappel.

21:01 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

17/05/2013

Fable de la mirabelle

C'était un citadin

N'aimant ni les fleurs, ni les filles

Pourtant un beau matin,

Il le vit.

Carré vert et mirabelliers,

Une perle dans la ville,

En somme, un simple verger

Qui l'attendait, tranquille.

Sans aucune hésitation

Il devint propriétaire

Laissant cette fois, sa raison

Au vestiaire.

L'hiver s'achevait enfin

Et l'homme contemplait

D'un regard enfantin,

Les arbres bourgeonner.

Chaque matin, très fier,

Il faisait les cent pas,

Se donnant de grands airs

Bourgeois.

Mais les beaux fruits dorés

Chaque jour plus gros,

Le rendaient obsédé,

Dévot.

Un jour, alors qu'extatique

Il regardait l'air béat

Ses mirabelles magnifiques,

L'une d'entre elles tomba.

Elles roulèrent dans le jardin

Sous le soleil, sous la lune

Tant est si bien qu'à la fin,

Il n'en resta plus qu'une.

Unique mirabelle encore,

Il la veillait

Comme on veillerait un mort

Familier.

Mais ce qui devait arriver

Arriva,

Une nuit où le vent soufflait,

Le dernier fruit se détacha.

Il prit une corde tressée

Choisit une branche, et sourd

Aux larmes des mirabelliers

Se pendit haut et court.

Il faut être prêt malgré sa peine,

A perdre un jour, ceux que l'on aime.

 

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11/05/2013

Au cimetière

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05/05/2013

Chat

 

Un chat fait pppp...
Je ne sais pas quoi
Lui répondre

20:37 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)