03/05/2013
Mai
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27/04/2013
Fille de l'autre
13:20 Publié dans Photographie | Lien permanent | Commentaires (0)
20/04/2013
La nuit
La nuit chante, ô silence
Le ciel est nu
Les étoiles sont blanches
Et dévêtues,
Tout est calme, mon ange
L'aube est têtue
Elle vient, elle avance
Dans cette rue,
La nuit chante, ô silence
Un inconnu :
Le jour, funeste, avance
Dans la cohue.
23:35 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1)
12/04/2013
Printemps
Vous alliez riant
Dans les folles avoines
Au soleil couchant,
Une ombre d'argent
Soulignait le galbe
De vos vingt ans,
Vous alliez devant
J'allais sous vos voiles
Cueillir le printemps.
22:24 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1)
07/04/2013
"Je vous..." Georges DEMENY
17:39 Publié dans Photographie | Lien permanent | Commentaires (0)
23/03/2013
Matin
Ecoutez - tout se lève enfin
Le soleil, l'espoir, la mémoire
Bientôt le pain,
Tout vit, tout revit, tout repart
Les oiseaux, le train dans la gare
Le travailleur,
Regardez - il est déjà triste
Métro, boulot, dodo, en piste
Pour quelques heures.
20:18 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
10/03/2013
Chat
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28/02/2013
A gauche bordel !
Une politique de gauche, SVP !
12:51 Publié dans Humeur (mauvaise) | Lien permanent | Commentaires (0)
26/02/2013
Ecole buissonnière.
Comme du plomb comme un mur découpé derrière rien
Un mur défoncé par des pieds adolescents tous les jours
Quelque chose qui s’agrandit qui ne sert à rien le vide
L’horreur de ces marches qu’on gravit sans plus y croire
Une main adolescente a dessiné une flèche vers le haut
A côté le mot enfer je sais le nombre de marches exactement
Oui je le sais et je monte je monte et voici la porte
Et voici une salle et voici des tables et des chaises et voici
Un tableau un bureau plus d’estrade un ordinateur et voici
Le prof comme du plomb qui avance sur la scène pour jouer
La même pièce et ce prof c’est moi plus si jeune plus si sûr
Emplombé dans cette putain de salle de classe avec ces putains
D’adolescents emplombés par leurs putains de problèmes
Comme du plomb je reçois déjà les frères des premiers
Bientôt peut-être leurs enfants. Et qui sait leurs petits-enfants…
Parviendrai-je un jour à faire l’école buissonnière ?
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16/02/2013
Hiver lorrain
Ici tous les matins sont froids
Tous les matins comme des soirs
L'hiver est là
Lumière froide dans les bars
On se décroche la mâchoire
On rêve encore
Un café sur le zinc ; je bâille
Deux mois, juste deux mois encore
Dans la grisaille.
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08/02/2013
Les mots bleus Christophe
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29/01/2013
Qui a le temps a la vie
Et puis nous serons beaux
Comme des idiots qui pleurent
Nous prendrons les chemins
Du bonheur
Nous aurons le temps et la vie
Les joues ensoleillées
Les visages enfouis
Sous l’argile de nos mains
Nous poufferons avec les pies
Dans les jardins fantastiques
D’un voisin
Et nous serons jeunes
Jeunes
Encore un peu.
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22/01/2013
Mémoire
Souviens-toi
J'ai de la mémoire
Pas toi
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18/01/2013
Jérôme Scorin
NANCY : JÉRÔME SCORIN EST DÉCÉDÉ
Il a vécu un des épisodes les plus terribles de l’histoire de l’humanité et ne cessait d’apporter son témoignage, avec dignité et humanité. Jérome Scorin, figure de la Résistance et représentant de l’Amicale des déportés juifs de France avait échappé à la rafle du 19 juillet 1942;
NANCY. Nous venons d’apprendre le décès de Jérôme Scorin, une grande figure de la communauté juive de Nancy, résistant, déporté et inlassable transmetteur du devoir de mémoire de la Shoah.
Né le 20 avril 1924 à Zagorow en Pologne, il était venu en France, terre de liberté, dès l’âge de 6 ans. Il s’était établi avec sa famille à Nancy où vivait un vieil oncle qui avait combattu pour la France, lors de la Première Guerre mondiale. Rabbin de formation, son père avait d’abord travaillé à la chocolaterie Stanislas, avant d’entrer chez Nordon. Sa mère tenait une boutique d’étalagiste, place du marché. Avec sa sœur Régine, le jeune Jérôme avait appris le français à l’école Didion. Lors de la débâcle, la famille s’était réfugiée près de Bordeaux. Touchés par les lois antijuives de Vichy, les Scorin, qui s’appelaient à l’époque Skorka, avaient d’abord été assignés à résidence, puis internés au camp de La Lande, d’où Jérôme s’était échappé à vélo. Par la suite, ses parents et son petit frère Léon ont été déportés et ont péri à Auschwitz. Sa sœur Régine était restée à Nancy et Jérôme décida de la retrouver.
Grâce aux policiers du Service des étrangers, ils échappèrent à la rafle de Nancy et, pour témoigner sa gratitude à ces hommes et à leur commissaire, Jérôme Scorin œuvra après la libération pour qu’ils obtiennent la médaille des Justes. Rescapés, le frère et la sœur partirent pour Lyon où ils entrèrent dans la résistance. Arrêtés, ils furent internés au fort de Montluc où sévissait Barbie, et envoyés en déportation. Ils se retrouvèrent quatre mois ensemble à Auschwitz, puis leurs chemins se séparèrent, Régine ayant été envoyée à Kratzau.
Quant à Jérôme, il connut l’enfer de 9 camps et dut à une jambe gangrenée d’être sauvé par un médecin soviétique. Ce fut ensuite la longue marche des déportés rescapés. Lorsqu’il frappa à la porte de sa tante, la mère de Léon Herzberg, à Nancy, personne ne le reconnut. Régine retrouva le chemin de la liberté un peu plus tard. Dès lors, les deux rescapés n’eurent de cesse de témoigner, pour que les révisionnistes ne puissent pas effacer cette tragédie. Jérôme et Régine, épouse Jacubert, ont donné des conférences dans de nombreuses écoles pour témoigner auprès des plus jeunes. Jérôme a raconté son histoire dans un livre intitulé « Itinéraire d’un adolescent juif de 1939 à 1945 ». Ayant appris le métier de tourneur, Jérôme Scorin reprit finalement le commerce de ses beaux-parents, avant de s’installer à son compte.</p><p>Très proche de lui, son cousin Léon Herzberg, qui salue sa ténacité, en même temps que sa grande modestie, considère que c’est le poème de Rudyard Kipling « Tu seras un homme mon fils » qui le définit le mieux.
« Si tu sais être bon, si tu sais être sage, sans être moral ni pédant ; si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite et recevoir ces deux menteurs d’un même front, tu seras un Homme, mon fils. »
Les obsèques de Jérôme Scorin, chevalier de la Légion d’Honneur et des Palmes académiques, auront lieu ce lundi à 14 h 30, au cimetière israélite de Préville. A ses deux fils, Bertrand et Joël, ainsi qu’à toute la parenté, L’Est Républicain présente ses condoléances.
D. H.
Est Républicain 18/01/2013
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Le cèdre du Liban
L'hiver, il revêtait son houppelande blanche
A la belle saison, ses habits du dimanche,
Etincelaient, brodés de mille épines bleues.
On l'avait planté là, au milieu d'un jardin
Dominant fièrement ses médiocres cousins,
Exilé malgré lui, il s'ennuyait un peu.
Mais dans sa solitude, il confiait au vent
Ses rêves et ses regrets ; jusqu'au lointain Liban
Le vent les déposait aux pieds des cèdres bleus.
15:40 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1)
14/01/2013
Hiver
Là-bas dans les brumes
L'automne s'enrhume
L'arbre ploie,
Et le vent exhume
La fleur que consume
Un air froid,
Une morte allume
Un rêve posthume
Et froid.
23:40 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1)
10/01/2013
Canards de Firenze
21:34 Publié dans Photographie | Lien permanent | Commentaires (0)
08/01/2013
Gare
Un café rêve sur le zinc
Et sa maîtresse broie du noir
J'en suis dingue,
Elle est belle comme un hasard
Un train s'arrache du brouillard
C'est le sien,
Son café noir ne rêve plus
Il est froid ainsi qu'un matin
Superflu.
12:06 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (3)
04/01/2013
Rosières-aux-Salines
18:33 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1)
29/12/2012
Vent
Très bonne année à toutes et à tous
15:56 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
27/12/2012
Guns N' Roses - Knocking On Heaven's Door Live In Tokyo 1992
13:06 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
24/12/2012
Enfance
Voyez-vous l'ombre sous ses yeux
Sous ses beaux yeux, voici le temps
Qui mousse un peu
A peine. Un jardin d'enfant
A peine. Quelques printemps
Le sentier noir
Tes petits pas sur les graviers
Ta main que j'effleure au hasard
Tes petits pieds.
Joyeux Noël
15:21 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (2)
21/12/2012
On oublie
Dans les couloirs glacés
Il est minuit
Et plus encore
Les nuits sont blanches
Comme les murs
Ceux qui vont mourir
Ne vous saluent pas
Filles et fils indignes
La bête
- cette vigne qui sèche
- ce mûrier irréductible
- ce voisin qu'on oublie
- cet enfant qu'on oublie
Ces vieux qu'on oublie
C’est ainsi,
On couche les miroirs
Entre quatre murs blancs
Dans un lit glacé
On visite
Jetant ici et là
Un regard distrait
Sur des pieds
Un miroir se brise parfois
Dans les couloirs glacés
Il est minuit
Et plus encore
Dans l’ascenseur déjà
On oublie.
21:16 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
18/12/2012
Toi
Quand roulent les matins gris
Et frileux, toi tu souris
Pour deux
Hiver, hiver dans mon lit,
j'aperçois dans tes yeux gris
Le feu.
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15/12/2012
Bryan Ferry - Knocking On Heaven's Door
15:30 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
13/12/2012
Déjeuner
- Tu déjeunes le midi ?
- Ca me parait évident…
- Dis donc, c’est quoi ce ton ?
- J’veux dire… déjeuner se suffit à lui-même.
-… Tu manges pas à midi ?
- Mais si… mais déjeuner à midi, c’est un pléonasme.
- Un quoi ?
- Un pléonasme… comme monter en haut, dîner le soir…
- D’accord.
- Quoi d’accord ?
- Bah d’accord mais tu déjeunes ?
- Non merci. (soupir)
- Pas maintenant ! Au jour d’aujourd’hui, tu as déjeuné ?
- Ca aussi, c’est pléonastique…
- Hein ?
- Je te dis que ton expression « au jour d’aujourd’hui » est pléonastique !
- Tu me fais chier avec tes pléonasmes !
- Ecoute… tu m’envoies à l’école… j’apprends, je réutilise mes connaissances… c’est tout.
- Et à l’école, y’a pas un mec qui te dit qu’il faut déjeuner ?
- Non. Par contre on ne doit pas utiliser l’expression « y’a pas », c’est incorrect.
- Dis-moi…
- Oui ?
- « Ma main dans la gueule » c’est pléonastique ?
- Euh… non.
- C’est bien ce que je pensais. Tu as déjeuné ?
- Oui Papa.
20:32 Publié dans Piécettes | Lien permanent | Commentaires (2)
12/12/2012
Projet pour la nouvelle l'année. (gravure Devambez)
21:14 Publié dans Photographie | Lien permanent | Commentaires (0)
08/12/2012
Silence
Silence, un miroir me remplace
J’ai beau tourner le dos, je vois
Dans cette glace
Quelque chose qui n’est pas moi
Le regard des autres, je crois
S’est incrusté,
Sous ces rides, c’est ma jeunesse
Qui froisse comme du papier
A lettres.
22:37 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
30/11/2012
Tristesse
Tu as posé Tristesse
Tes fleurs empoisonnées
Sur un cœur en détresse,
Si parfois tu me laisses
Si mon cœur est léger
Si mon cœur est en liesse,
Jamais tu ne délaisses
Longtemps, un cœur léger
Et tu reviens sans cesse.
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02/11/2012
Foire de Nancy
19:09 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1)